Je pleure sans raison que je pourrais vous dire
Voici ce qui s’est passé : pendant que je repassais j’ai mis un disque que j’écoute rarement : une compilation consacrée à Alcindo de Carvalho. J’écoutais distraitement, attentif à éviter les faux-plis (peine perdue). C’est seulement au morceau numéro 10 que : tiens, il est étonnant celui-ci, comment se fait-il que je ne le remarque que maintenant ? La mélodie n’est pas celle d’un fado, plutôt d’une ballade. Parfois elle évoque celle de Saudades do Brasil em Portugal de Vinícius de Moraes (1970), et celle de la chanson de l’Alentejo Menina estás à janela à d’autres moments.
L’enregistrement date de 1971. Alcindo n’y est pas en grande forme (raideur des ornements, portamenti un peu lourds), et c’est la guitare portugaise de Jaime Santos qu’on remarque surtout (Jaime Santos est l’un des grands guitaristes de la seconde moitié du XXe siècle).
J’interromps mon repassage. J’écoute à nouveau.
Alcindo de Carvalho
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De la fenêtre monte le chant du sel, ouvre les yeux sur la vérité
et ferme ta bouche au mensonge.
Bonheur de t’avoir retrouvé « Je pleure sans raison que je pourrais vous dire »
N-L
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La saudade
Evoria
mélancolie
Merci Barbara.
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Saudade
sur la portée atlantique
fuyons l’amer hic
Merci Anne.
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Merci patchcath, voilà du tricot qui saute rien des mails !
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Magnifique n’est-ce pas ? Merci Shira.
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Le sel marin embarque les guitares.
Merci isoptech.
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