Mes souvenirs d’Indonésie
Tableau de Laque
La ville que je veux serait je ne sais où,
Mais loin d’ici, dans l’Inde, ou prés d’un fleuve en Chine.
L’air bleuirait sa tour de porcelaine fine,
Portant comme un bouffon des clochettes au cou.
La maison que je veux serait celle d’un fou,
Sans chemin pour aller à la maison voisine.
Entre les jasmins blancs et les fleurs d’aubépine
Poindrait un toit luisant de nattes de bambou.
La chambre tiède aurait des peintures de laque :
De larges oiseaux d’or, sur le clair mur opaque,
Couvriraient un lac mince ou voleraient autour ;
Et la femme aux cils fins que mon désir demande
Aurait les ongles longs et les yeux en amande,
Étoile de beauté dans ce rêve d’amour.
Albert Merat
Extrait de:
Les souvenirs (1872)
Grimpant aux marches des rizières
la poussée du vent hâte le bambou
la route semée d’offrandes tremble
petite flamme fleurie
ouvre les sarans sur les jambes
ne cherche plus les cheveux dans la soupe
l’ô est clair sous le balancier des pirogues
le méchant dragon a péri sous ongles des danses
N-L – 18/12/17

Du temps pourri d’aujourd’hui le remède qui consiste à se faire un bouillon de merveilleuses images est hygiénique tant sur le plan mental que dans le choix de ce qu’on va se mettre sur le dos…d’ailleurs les deux sont la m’aime chose, n’est-ce pas Barbara., l’important c’est pas l’arrose.
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Après avoir marmonné les condoléances de rigueur sur la mort du clair-obscur d’un ciel volage, loiso jugea qu’à l’intérieur il faisait meilleur qu’aux dehors incertains.
Bonne journée et merci Anne.
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Devant l’encombrement céleste, je vais prendre une place au dedans pour me garer du mauvais temps.
Merci affranchie.
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J’ai fait ce rêve bien souvent,
Qui mettait mon cœur en détresse :
L’amour, soufflant comme le vent,
Avait emporté ma maîtresse.
Mais au matin quel beau réveil !
A mes yeux et dans mes oreilles,
C’étaient ses yeux comme un soleil
Et des paroles sans pareilles ;
Maintenant presque chaque nuit
Je fais encor ce mauvais rêve :
C’est le regret qui le conduit
Et l’amertume qui l’achève.
Albert Merant
Ainsi vont les vers de France au Canada par la route Atlantique du premier jour.
Merci Madame lit.
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Merci michema
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Cet atelier de laque derrière la pagode mettait un vernis sur l’épice
Pour tout garder sur la langue.
Merci Boris.
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Nous devrons faire clair avec les brumes.
Merci Domi Amouroux.
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Rêvant d’un monde meilleur je me mordis l’os pour avoir la moelle !
Merci bouzou.
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La réponse venant d’elle-même, faut la lire avant la question.
Merci MioModus.
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