A Pas de Loup ma Muse
J’avance en attendant ma Muse.
Ma muse, qui me dévale, accroché au destin
Pas celui là ! L’autre ! Celui qui marche seul
Celui qu’on ne rencontre pas.
Lui, Mon destin et Ma Muse
Aux olympiades de mon nombril
Avec mes mises à l’heure
Dans la broussaille bi-journalière d’une extraction de verbes, à lui prêter des mots.
Lui, mon destin et ma Muse, d’une autre destinée
Dans la sensualité de gestes imaginaires
L’autre partie de moi, dans les matins d’un autre.
D’autres cotés des mots
Elle et cet autre
Elle et ma triste vie, dans l’invisible monde
Avec la sénescence de ma chienne de peau.
Elle, ma Muse
Elle, des toujours…
Ma Muse démuselée, dans les passages étroits de mes lignes de mire…
A ses seins libérés, son ventre disponible
Dans l’ombre cavalière des draps d’un autre lit.
A sa bouche rassasier; de fleurs, à fleur de peau; Au centre des écumes…
A ses lèvres abusées, à la syntaxe que j’injecte, dans des rêves à distance …
Quand se pointe mon verbe
Quand se pointent ses gorges, au piano de mes doigts.
Ma Muse comme la mer, haute dans ses trafics.
Dans sa petite mort
Ma Muse comme au jusant; Qui me va, qui me vient.
Dans mes mains.
Dans le vide.
Et qui meure d’encore.
Ma Muse quand tout s’en va
Dans un gris cathédral
Aux semblants, sans nos gestes.
Dans nos mises à l’épreuve des hallucinogènes.
De voyages en dedans !
Ma Muse, moi et mon chien et le temps qui m’affale
Avec sa voix dissimulée, derrière mes mains aveugles
Dans nos petits papiers pliés sur l’écriture
Avec… les mots que l’on avale, ruisselant nos murmures
Nos langues diluées des éclats de silence
Nos pouls synchronisés… aux rythmes des horloges
Moi et Ma Muse…
Dans la géométrie des gouffres horizontaux, nos yeux ouverts à l’aventure, d’une insatisfaction.
A peindre l’immobile…
Un rêve
Un sentiment
L’amour invulnérable
Quant tout nous semble encore
Fait d’aurore et de vérités…
Dans nos espaces intimes, humés d’imaginaire, où l’inconscience oblique, du coté d’un Ailleurs…
Cet autr’ coté de nous, de l’autr’ coté des heures, à supporter le temps, d’infiniment sans elle, aveugle et sans sa voix
Des lignes aux écritures… A peine imaginaires, qui nous parlent de nous…
Comme un rêve rêvé…
D’Amour…
A pas de loup..

La main tremble
geste sur pensée fébrile
qui d’un trait file
Merci Barbara
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Défaite d’une victoire
l’inspiration en faux-fil
se bâtit amor.
Merci Anne.
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Entrelacs
et ici
les sauts de mous tons
explosent dans la reine
Merci Audrey.
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Et la muse s’amuse à lire cette muse … 😉
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Arree, arree, dit à re bon l’amuse mûtine
joue à joue
femme en fan
Souris verte
en mettant du bleu dans le gris d’un temps qui pète !
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Lou y es-tu
disait Guillaume
en s’amarrant au con portuaire
Un sûr moyen de mettre à la cape quand le tant est à la tempête !
Merci ivanitch .
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Le coeur quand c’est pas du mou pour les t’chats, ça vous tord aux tripes.
Merci Boris.
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Brume et vent font corne Muse, cochonfucius !
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