Le Bateau Givre
Désespérant de t’apercevoir
je retapisse de mémoire les trous de serrure.
Au chevet la lirette prise dans les pantoufles
se tapie
Rien que tu n’aies laissé givrer au carreau
l’ongle s’y casserait
impossible d’écobuer l’haleine
pour sauvetage.
Les bois ont le souffle coupé
c’est encore l’automne
on se croirait avancé en hiver
sans un grog minet à se glisser autour de la gorge
Le sein du jour tombe au genou
prière
ou
dernier signe de prostration
Le sauvage s’enfuit
domestiqué à l’aliénation d’un affect rendu frigide
alors qu’il crépite de craquements d’étreintes enflammées
dans l’âtre que je connais.
Niala-Loisobleu – 3 Décembre 2017
Niala-Loisobleu 
Bon jour,
La braise ne s’éteint jamais pour l’amoureux. 🙂
Max-Louis
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Certes, raison pour laquelle les bûches à gaz sont asphyxiantes.
Merci iotop.
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Laisser faner la couleur du souffle alors que l’oxygène bat les seins, quelle erreur de direction !
Merci Boris.
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À tirer le givre sur le jour les pensées congèlent au bout des doigts. La route vers glace.
Merci Audrey🌺
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Du givre qui toile l’araignée
tomber dans le piège serait puéril
Cette mouche mentirait-elle
que je n’y crois pas
elle me reste si vivante
qu’elle joue à joue.
Merci Barbara.
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Ce n’étaient les fards
qui perçaient la route
Juste la vigueur d’une chaleur intérieure.
.Merci Anne.
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A l’horizon rien à dire
tout au moins
je te garde à vue.
Merci Cochonfucius.
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Penchée
Sous le poids blanc
La larme fige le vent
Merci tracesdusouffle
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Embarquée
classe tous risques
la nuit
a mouillé l’encre.
Merci Madame lit.
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Le bon home de neige farte son lit après avoir suspendu ses boules au-dessus…
Merci beatricelise.
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Ton oeil
où se regarde la mer
ne boit que la vie
Célestine.
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Mais la vie trompe dans quoi pour être si sale ?
Merci Ray.
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