Bord de mine
En se taillant
Le copeau se tord de rire
Crayons oui
Mais de couleurs
Dessines-moi un mouton
Avec l’haleine de mon ventre
Sans compas pour le sein solaire qui fait la ronde sur la poitrine de ce jour du seigneur Là où les grands oiseaux blancs battent les prochaines moissons, il y a un grenier qui nous attend Ne le laissons pas vide La fête sera un jeu de construire des galipettes pour les enfants.
Une idée qu’elle serait bonne, serait celle à tout faire
Rimons-nous les uns aux autres à dessin
« La sculpture, c’est du dessin dans tous les sens » Antoine Bourdelle
Niala-Loisobleu – 19 Novembre 2017

…du dessin de formation dans la plus pure tradition académique….
Une belle sculpture
par Antoine Bourdelle
Une belle journée !
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Maître en la matière, Bourdelle se taille humblement à part des lions.
Merci Maidan, bon Dimanche !
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AU-DELÀ DE LA JUNGLE DES MOTS
Tout peut se perdre dans la forêt
Où s’exténue le silence
Les mots sont alors
Une jungle où
Le sens
Se meurt – expatrié de la poésie
Soupirant aux accents glacés du hasard
On voudrait trouver les nombres du lieu
Dans une branche en rameaux
D’images initiales
Et sonner l’amorce d’une écriture
Désenchaînée
Un arbre tenu à l’hiver
Draine l’ombre chaude du verbe…
Rentré dans ses filets
Il attendait que creuse
La nuit en eux…
Il est là : le rameau pris
Par la lumière blafarde…
On entre dans la ville
Pour y lancer la veille…
C’est un chant sans le nombre de la musique
Un chant qui retentit comme
Un coup de semonce
Dans les bras
Du silence
Où s’abandonne
La solitude
La jungle s’ouvre en un chemin
Qui vibre à l’infini
Avec la plus serrée des ardeurs
On n’aura pas jeté les dés
Mais toutes les voix
Ici s’entremêlent
Et vous tirez
Fortune
D’y entendre la vôtre
Alors les méandres du verbe
Qui ne tombe jamais
Dans un autre vide
Que constructeur
Ont des doigts
Très fins
Au croisement des sourires d’amants
Juste là s’harnache le cheval fou
De l’écriture errante…
On dansera sur
Le pont des
Soupirs
Et la branche en rameau ne rappelle
Que le lointain où l’on
S’était aventuré…
On ne prie plus
Mais tant de cris modulés
Voudraient passer
La frontière
Des mots
Que l’on se rehausse à la parole du proche
Quand elle vient dire le monde
Et son théâtre étroit
Voilà que l’exil dérobe le poème
Dans la nuit de toutes
Les nouveautés –
De tous les
Accueils
Illimitée mais pleine peut être la joie
Du lointain devenu proche
A travers tout chemin
Éclairé
Qui passe la jungle des mots
Et ouvre – ré-ouvre
La ville
Alain Minod
Au-delà de l’ignorance de l’autre, que les vagues rapprochent côte à côte. Bon Dimanche Anne.
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A-plat du papier où le volume prend sa première dimension, l’idée est on ne peut plus précise, l’acte va pouvoir sortir de l’outil à percuter la matière.
Merci iotop.
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Le cri du marteau sur le ciseau, le chant de l’acide sur l’eau-forte, voilà le burin qui monte au créneau Célestine.
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Les vibrations sculpturales parcourent le matériau le plus dur pour en faire naître l’émotion.
Merci
ggunice
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J’ai un respect total pour mes amis sculpteurs Leur art me touche d’autant plus qu’il est plus dur que celui de la peinture Merci Ray
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