Prie-d’Yeux


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Prie-d’Yeux

Raide au porte-manteau

son vêtement oublié

pend les yeux ouverts

Passe son odeur plein les oreilles

chair humide

en vagues successives

pas à pas

 le papier-peint silhouette sur les murs

Elle ne sonne pas au heurtoir

du cadre

la porte restée ouverte

tient les fleurs fraîches en éveil

Niala-Loisobleu – 17 Novembre 2017

11 réflexions sur “Prie-d’Yeux

  1. Le perroquet sans voix c’est patère…
    Ah une question technique se pose à moi en ce qui concerne ton blog. Je ne reçois pas de notification de sortie de tes articles. Etant donné que c’est une question de paramétrage, ce peut-être ton choix ou un oubli involontaire. Ce qui m’importe c’est de le savoir car j’aime lire mes amis, pour leur répondre.
    Je t’embrasse et te bonne journée toute.

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  2. Aux heures qu’un automne a mis en sommeil, entre l’arbre, le tronc et la branche, la sève garde un oeil sur la veine. Ce qui fut, moi le conteur, remonte au présent pour refaire surface sous une forme idoine. Je ne jette rien du passé il est la part d’avenir la plus fertile.
    Merci Ray Laskowitz

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