PLANCHE SANS VOILE
Les bruits de tes jambes
abandonnés au mouvement de hanches des marées
marquent le tempo
C’est vrai que tu craques
bien qu’étant pas de bois
Je m’émerveille
à chacune
de tes phases de lune
en reluquant tes fesses vaquer d’un quartier à l’autre
t’es mon lèche-vitrine
Te voir hâler et venir
entre trois boutons défaits
explique le désir naturel
qui pousse tes seins à pointer du né
Cet entre vu
de ta peau
m’arrache le tapi des vertèbres
au poing de me pousser les ongles
Tu le sais et n’en dis rien à personne
ignorant les strabismes de leurs fenêtres embusquées
L’impudeur de ton intimité
me rend plus cru qu’un légume de compagnie
les deux pieds pris dans ton vase
Niala-Loisobleu – 18 Août 2017
![2012-vogue-us-tim-walker[1]](https://alaindenefleditniala.com/wp-content/uploads/2017/05/2012-vogue-us-tim-walker1.jpg?w=626&h=813)
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