Un caillou dans la poche


 

Un caillou dans la poche

L’aboi du bois muselé tombe. Les feuilles où les mots ont leur nid, ont si souvent jaunies en se recroquevillant sur le court espace de lumière qui avait percé le mal-blanc. Des yeuses on doit tendre la feuille pour entendre battre  la marche joyeuse. Demeure du passage des caravanes, un kaléidoscope en noir et blanc dans son nuage de poussière nimbé gas-oil. Un enfant s’est sauvé les doigts de la déconfiture en voyant le pain sec au bord de la mie. Pourvu que dans les crayons de couleurs il reste un peu de mine pour que l’âge blette ne s’impose pas trop vite. L’intense, serait à les croire, une simple vue de l’esprit.  Je mâche et chemine gomme.

Niala-Loisobleu – 2 Août 2017

Gift

 

3 réflexions sur “Un caillou dans la poche

  1. Neuneu se serait rasé la femme à barbe, que ça ne pourrait me surprendre. La fête est plus qu’un ordre définit par le prompteur. J’en glace. Fondu, vu la température du Gulf Stream qui fout les chocottes aux ours blancs. Reste que le pingouin de l’Elysée qui n’a rien du manchot pour récupérer la moindre occase d’opportunité. Faire croire c’est mauvais signe. Il faut pas amputer les enfants de leur créativité. A caillou on ne peut vivre à genoux, m’aime en ayant du chou.
    Merci et bienvenue barbarasoleil

    J’aime

  2. Du limonaire à part les trous, y a même plus d’air. En revanche la barbarie s’élève avant qu’on lui d’mande. Drôle de tant.
    Merci Boris.

    J’aime

Les commentaires sont fermés.