
PETITE HERBE
Vieilles chandelles de mèche avec hier
froideur d’un extérieur caché je ne sais où.
Ma charrette a saigné l’herbe tendre
deux rails restent au pré
humides de rosée
Qu’importe les cris des musettes, les musiques des vins blancs, les vagues en remous de bulles pas pâles, les champêtres matins d’orages au bord d’une éponge à effacer la craie d’un calcaire de tartre à la crême, les foulures de chevilles, les entorses de tenons, la petite mort prend son aise à héler le rabot pour tirer la languette de la chevillette qui chérira unanimement le membre inscrit. Manifestement solidaire.
D’un coeur croisé
sorti
le rouge-gorge
a chanté.
Ah que la lune est belle, vierge de squats indélicats
Vive la marée !
Ma campagne-maritime est au zénith des navigants
Petit grain bleu-horizon
la pelle ouvre un sillon
pour germer l’innocence loin de l’incompréhension.
Mon coeur cabane
ma Muse
au-dedans de son espace-libre
Elle Emoi ramons
Niala-Loisobleu – 19 Juillet 2017
A vrai dire, Elle est très longue ma petite herbe. Ce qui explique qu’elle ait beaucoup à raconter.
Merci Ponine.
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Je l’ai mangé en m’aime tant que la marche en corps ma Petite Herbe.
Merci tracesdusouffle.
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J’en connais que la petite herbe est loin de représenter quelque chose. La modestie ne les concerne pas.
Merci isoptech.
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