ESTRANS
Combien de mettre carré me reste-t-il au métier
le tant file
Tout autour d’une seiche le sable mouillé s’affole – j’ai rêvé d’un néo-Brouage mouillant au fond de ma gorge – la côte sauvage bayadère sous les serviettes à n’en plus finir. J’ai les yeux qui piquent, Petit-Prince qu’ont-ils fait de l’épine des roses, pas un oyat pour me tirer du fossé jusqu’à la dune. Pieds rincés par l’écume d’un mouvement en ordre de marche. La lune ne dort toujours que d’un oeil, elle fait le guet pour le rêve. Le Bélier viendrait jouer avec les Poissons, que ça serait bon signe pour se rassurer du maintien des marées. La plage où on se baigne nus jusqu’à l’os, est d’une étendue sans limite. On a plus en vie de mourir. Le coquillage le chante mieux qu’un sein en berne hard. Il ne tire le bout de la langue qu’en chanson de gestes.
Reflets d’Estrans 1 – 2015 – Niala – Acrylique et collage s/toile 73×60
La forêt ne sait plus trop comment rester à l’écart. Voilà qu’en raison de voirie en travaux désordonnés, elle a été carrossée juste à côté de Ma Chambre Bleue. Les oiseaux n’aiment pas être dérangés. La fraîcheur fuyant la canicule se replie sur elle-même au point de rapetisser. Vite de la peinture en corps mouillée pour un bain revivifié !
N-L – 18 Juillet 2017

Déjà, le bout de peinture repris en retrouvant l’atelier, est de la température recherchée.
Merci Ela.
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Le cheval en se redressant avait l’écume des jours en collier.
Merci funwunderlust.
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Repeint d’herbe tendre, le chant en suivant l’étoile, a trouvé la plaine où se jeter au galop, monté à cru.
Merci Audrey.
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