La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
A la pulpe de la soif interne, mes ongles cherchent la pluie attachée au flacon du soleil, regarde-toi côté lumière face à l’ombre.De l’herbe foulée l’écume au galop porte en flux le reflux du traitement des déchets. Et mes paumes à l’à-plat repeignent d’un rehaut l’appel invisible de l’embrun aux touffes des côtes par mouvements porteurs d’un écho système. Suis en amour au lit de l’insomnie couché sur la pointe des pieds au guet du jour. Oyé, oyé, noir est le geai de ce verbe à voir qui se taire comme mue est. Vieille peau qu’un chemin qui n’avait rien demandé trouve en héritage. Quel glissement que cette idée qui m’a poursuivi toute la nuit jusqu’à la crampe. La venue libidineuse sur le boulevard de ceinture. Quand ça t’attrape et te tord à tresser, tu te prends pour le chanvre de l’accorde à sauter. Et d’un bord à l’autre du lit de la rivière tu fais des ricochets à force de reins. Passeur d’en vie à la pointe du cap ferait.
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