MON LONG DU LONG
La jetée étire le reste de la nuit vers l’interrogation factice du quotidien. L’embarcadère pour touristes vers les îles était une foi, dort encore dans un rêve à laver la voie . Dans quelques heures il y aura la queue pour embarquer. Les haubans s’en foutent des filles de joie des bars à marins. Ils gémissent de jour comme de nuit sans faire semblant de jouir. La petite lumière qui saute est bien tranquille à l’intérieur du phare. Tout en haut des escaliers, comme ceux où la Butte funiculait des battements de Bateau-Lavoir. Le tant où la bohème posait nue entre les mains de la couleur. Mon coeur et moi, nous sommes sortis du sommeil avant d’être étouffé par l’outre-noir. Cet hymne au désespoir qui rapporte. La joie ça coûte seulement. Comme le prix d’une vérité qu’il faut cacher. Tu t’y colles câlin-maille-art. Faut reconnaître sa soeur en fouillant dans la culotte du zouave, Le mariage pour tous c’est l’étroit mousquetaire d’une politique à la vue basse où tout le monde s’engouffre devant comme derrière. Les murs sans fenêtres ça n’accepte pas les appuis pour les géraniums avec les odeurs de roucoulements amoureux. En revanche ça cultive le pigeon au point que les évangélistes en sont dépassés. Vaut mieux se quitter que de vivre dans un paraître imposteur. Qu’est-ce que je pourrai faire de bleu sans l’amour qui le fait naître ? De l’autre-côté du mensonge l’herbe reste vers. Et le bois vert. M’aime la planche de cabane se fout du surf sur la vague de la dernière mode, tant elle sait qu’on ne sel pas un cheval à cru. La mer ne se montre qu’en plongée, en surface c’est que capitaine de St-Tropez. Je retourne au fond des plis d’accordéons, pêcher la nacre des chansons pour retrouver mon vrai Capitaine. Vos chagrins ne collent qu’à l’appeau. Je vis de sel de nos larmes, dans l’estuaire de la douceur de ta côte sauvage ouvrant grand large.
Niala-Loisobleu – 10 Juillet 2017
Dans le Nord faute de travail ils ont fait du charbon une piste à glisser. Les gueules blanches skient sur les terrils noirs déguisés en fausse-montagne. Ainsi s’amuse le monde de sa misère sans faire qu’y ajouter des doux leurres. Je reste au vrai comme un écho du silence.
Merci Kilda.
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Le langage des murs c’est le graphe, art d’un cri sans voie qui vient trop souvent meurtrir l’architecture. Comme coi.
Merci beatricelise.
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Les îles était une fois archipèlent les ô séants. Autant de croisières que de serviettes sur la plage. Le_co-mandant vous invite à sa table, tenu de soirée.
Merci affranchie.
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A la jetée le s’aimeur de site de rencontre laboure plein d’hard heurt…
Merci Ponine.
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Sur le môle les mouettes attendent le retour de pêche des pensées marines.
Merci Marguerite.
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Un oiseau-peintre a dessiné au tableau noir de ma nuit toutes les lumières du bonne heure… 🦋
Alors je m’enveloppe dans cet Amour sans nom qui flotte entre nous 💙
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En coup vert hure, hit parade aux nues !
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L’ibis borde le Nil sans faire chambre d’ô telle.
Merci isoptech.
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