
LA BOÎTE A L’ÊTRE 17
TABLEAU D’UNE PENSEE
Traits d’un frisson
les plus hautes herbes penchent la tête
rien naît en corps
Là-bas
bien plus loin que l’attente
qui pourrait dire ?
A moins que rien ne soit
Aux ardoises les craies qui ne serviraient à quoi
ça n’existe pas
Quelques calcaires ondulant aux courbes des fûts
n’ont pas déshabillé les strates du goût des crûs
Dehors la rivière volage
Le chai tient l’effusion au frais
prêt a embuer le coeur du vert
à pieds
pour la tracée du nouveau chemin
Un bourgeon hiverne sous sa calotte
dans l’humus sphère australe
A la fourche le nid perle
Un peintre tout vêtu de bleu outremer
s’apprête à faire monter la mer
au-delà d’ailes
pinceau à l’encrier d’un autre continent prêt à écrire
en lettres vacantes
pour tirer les pieux émergents du ponton
avec l’archet du violon
Plus qu’un jour
la vie reste éternelle
L’ô séant
Niala-Loisobleu – 9 Août 2013
Cette eau d’orages a plein d’espoir dans sa crise de goutte. L’urique acide ne plie pas le je nous. Seulement la transpiration des odeurs louches d’aisselle plus qu’elle ne monte en selle. A vue de nez, il est l’heure de nettoyer l’atmosphère et de rendre aux maux le rejet qu’on en dit.
Niala-Loisobleu – 28 Juin 2017

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