NOCTURNES
Les pas de ta jupe avant qu’elle ne tombât en pâmoison – cygne d’un autre tant – glissent sur l’ininterrompu mouvement de tes hanches, à voie hôte. Musique de seins frottés l’un à l’autre des touches du piano. Dents de mon amer. ö jamais je ne voudrais traverser ton tropique sans aller-retour, je me fous de Neptune et de ses habitudes aquatiques, qu’il aille se faire foutre, nous n’avons rien à voir ensemble, dans ses abysses là. Je t’harponne la petite culotte de dix ongles vampires, langue calais dans les dentelles, ton herbu pour moustaches et la pression sur le bouton de l’ascenseur qui s’y cache à l’étiage du grand magasin du bon heur des dames.
Niala-Loisobleu – 1er Juin 2017


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