BLEU PHALANGE
Au derme traversé
de pierres volantes
passe l’essence au coeur de l’olivier
La nuit accrochée aux levés du soleil
la descente de lit de la rivière
brille à la fourche du pont
Il me jaune comme l’outremer
ce fruit jumeau
vibrant à mes paumes
Des mandolines au cap d’espérance
à la queue des aboiements
d’un océan debout sur le trapèze volant
L’atelier fonde un toi
sur les clavicules d’un mât dressé
au pont d’une baleine
Vague de l’aqueux
sorti du galop de l’écume
que la langue d’un laurier rose
suçote lentement
à saute-mouton sur l’horizon
Niala-Loisobleu – 30 Mai 2017

Vous devez être connecté pour poster un commentaire.