DU JARDIN D’ECRITURE
Que le souffle tourne-page
note à la portée
du plus grand nombre
Un escalier sans vice ça n’existe pas
les mollets ne peuvent pas glisser sur la crampe
Aux grincements des bois du plafond
la vie maintient la sève au parquet de la forêt
Marque-page
retour sur soi-même non annoncé
La voix romaine a répandu ses légions
de conquête en conquête
La pierre d’âtre
luit d’être en selle
Qui sait la portée du silence
mesure l’immensité
qui est sans équivalent
si la toise est à l’amour
L’invisible est le plus remuant des inertes
il libère plus d’énergie
que le démonstratif des couches calcaires
C’est l’encre sympathique qui décrit l’intrinsèque amour
pas le gros titre.
Niala-Loisobleu – 28 Mai 2017
![2012-vogue-us-tim-walker[1]](https://alaindenefleditniala.com/wp-content/uploads/2017/05/2012-vogue-us-tim-walker1.jpg?w=566&h=735)
Ce que les brouillons ont su prendre en clair sur le vif reste en preuve. qui évite la contradiction.
Merci carnetsparesseux.
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La licorne
Elle n’emporte pas sa corne d’os comme une besace
Comme fait le dromadaire qui marche en caravane
Et fait fortune parmi les sables du désert
Sa corne qui est faite d’os recèle une menace
Elle n’est pas faite des feuilles sèches du tabac
Tels ces barreaux de chaises venus de la Havane
Que roulent dessus leurs cuisses les femmes de Cuba
Elle n’est pas comme un cierge que la flamme consume
Ni comme la vague qui déferle blanche d’écume
Elle est comme la flamme dont la venue parfume
Elle est comme une antenne ou un paratonnerre
Elle est nue comme la femme quand elle sort de l’onde
Et elle reçoit les ondes venues du bout du monde
Alain Hannecart
Réceptrice, elle ne garde que la bonne nouvelle. Comme par exemple aujourd’hui elle serre les mamans d’une tendre embrassade, Stéphanie.
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Quel beau fil décris tu là, qui serpente et ondoie sous ta plume d’oiseau 🙂 Merci pour le partage
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J’apprécie la finesse de ton écoute Elisa, tu as l’oreille picturale et j’aime ça. Merci de tout coeur.
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