Par le gros oeil de bœuf, la mansarde se laisse aller. La chaleur au dehors moite les zèles, juste ce qu’il faut pour oser. Le vent mutine, le ballet des fourmis s’enhardit des tutus sur la pointe des grands écarts. Sortis des soutifs de la haie, des seins fleurs halètent. Ils ont vu les acrobaties du petit papillon bleu. Leurs petits bouts se tendent comme un suc de grosse fraise. Le voici héros sans l’avoir cherché. Mais qui pourrait s’en plaindre. Ses ailes rieuses en font un manifeste de joie de vivre. Je n’ai que rêve en état permanent au jardin, dit-il en virevoltant !
N-L – 25/05/17


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