TROU DE MES MOIRES


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TROU DE MES MOIRES

Emporté dans un bagage accompagné, une liste d’objets inutiles s’en est allée au gré du vent. D’où venaient-ils, bof d’ici et de là, un jour de brosse Adam, des espadrilles aux basques d’une chemisette à carreaux de chapelle romane, trempés dans des couleurs vitrail, un mouchoir et ses noeuds (ne perdons pas la mémoire), un trousseau de jeune mariés (trousseau-sang-clefs) de l’espoir et de l’utopie.

J’ai grandi à St-Germain-des-Prés…

De la ficelle, un organe sexuel et son couteau pour sortir des aléas survenant à l’improviste, et aussi des boutons sans fils, de Fred Astaire, de Marguerite Monnod, d’Anémone, de lits las point sonneurs, des boîtes de cachous, de vals d’ah, de bons bons en glaise pour ranger l’herbier des chemins et leurs petits cailloux.

Aussi des bornes, des rames à voiles, des mâts de cocagne, du sable émouvant, deux coeurs tracés entre l’écume du tant, un réverbère et son allume-heur. Dans une montée d’arbres, des cris d’oiseaux et des bruits d’elle, quand ouverte au soleil qui se lève, des rosées lui sortent le parfum des champignons de l’humus trempé, la pt’ite culotte qui sert de sels en cas de pâmoison. Terre ouverte entre deux labours à semer. Sillons s’aimait.

Un papier couché sous le crayon, tressautant de griffonnages mystérieux, indéchiffrables par les disciples exceptés de Freud, emmêle en boucles touffues des aisselles avec des pubis comme un premier temps pileux où l’Homme et la bête désiraient de concert se manger l’un l’autre.Pour survivre.

Les étagères misent sur roulettes pourront emmenées les bibliothèques en bord de mer, comme sur le dessous des ponts, au faîte de l’arbre, pas le scions.De quoi lire.

Un convoi de liège en route vers Castor a fait un bouchon. J’ai raccourci mes pantalons.In the cabane retourne planter mes choux. Le Mont Parnasse et ses cimes terres.

Niala-Loisobleu – 12 Mai 2017

6 réflexions sur “TROU DE MES MOIRES

  1. Le temps tonne, je suis sûr que l’herbe sera mouillée d’ô rage. Voilà de quoi ne rien oublier pour le retour en cabane. J’aime quand le taire fouaillé par les éléments exhale l’odeur de ses cris mon Idéelle❤️😍❤️

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  2. C’est vrai que sans toi, Stéphanie ma liste serait restée trouée, sauvés, entends-tu ? Nous sommes sauvés, que d’yeux nous bénissent. Je t’embrasse dans l’Allée Loup Ya, une adresse recommandable !

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  3. J’ai le frisson de tes voyages au creux de mes reins…
    Je vague abonde au rythme du lent mouvement aqueux…
    Le ciel de mon lit devenu pont des soupirs, m’envole…
    Je cris… Chut…

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  4. Tu deviens l’avalée des Temples, alanguie le long du grand fleuve en regardant l’orange des bonzes voler au-dessus de Pagan.
    Souvenons-nous du cri des zélés fan Namarisha.

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