HISTOIRE DE MOUSSE
Entre les quatre murs du lit le cheval rue les doigts dans l’éther
de bâbord à tripes bord
poils pris dans la prise siccative d’un brouillard total
Nauséeux ça lifte du rez-de-chaussée aux étiages
le temps de se souvenir de qui on est peut demander un inutile sacrifice
avant de se réveiller des douleurs nées d’un fond vague mis en consigne par une grève illimitée des communications
Des couleurs passent clandestinement en touches clignotantes
est-ce Ô est-ce ?
Des formes grand A s’affichent, l’idée de peindre monte le degré de la teinte
Qui a dit que la vérité logeait au fond du puits
j’y suis
et malgré mon état taupe, je vois clairement que le lieu est squatté par le mensonge
Aurai-je contagié mon ailé fan rose et mon petit vélo ?
Vu comment je pédalais dans le vide de cette simili interruption de grossesse ça donne de quoi douter d’un doute, sans aucun doute
Une lueur me prend par la taille. Soulève la crise maladive que le lâcher-prise a initié, laissez les ambulances garées aux pompes funèbres, l’énergie de ma fatigue arrache les courbatures et surmonte les aléas mécaniques d’une série noire à trois balles
J’suis pas complètement nase
l’espoir me demeure
le temps de se souvenir de qui on est peut demander un inutile sacrifice
avant de se réveiller des douleurs nées d’un fond vague mis en consigne par une grève illimitée des communications
est-ce Ô est-ce ?
Des formes grand A s’affichent, l’idée de peindre monte le degré de la teinte
Qui a dit que la vérité logeait au fond du puits
j’y suis
et malgré mon état taupe, je vois clairement que le lieu est squatté par le mensonge
Vu comment je pédalais dans le vide de cette simili interruption de grossesse ça donne de quoi douter d’un doute, sans aucun doute
l’espoir me demeure
Putain, oui, vivre ça fait mal, la pierre est lourde à monter mais c’est rien vu la proportion qu’elle prendrait à la laisser rouler sans karcher pour couper la mousse qui s’aurait amassée.
Niala-Loisobleu – 10 Avril 2017

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