Mot à Mot 1
Louange des insoumis
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À profusion se lisent aux fenêtres Est un signe de connivence Pour que s’abolissent les poncifs Avant longtemps auront disparu Albert Ayguesparse Comme le mort cérébral qu’on refuse de reconnaître mort, le paysage d’un monde qui a peut-être eu une âme, mais…me sourit de toute l’absence de ses dents. Il conviendrait certainement de reconnaître que j’en suis mordu tout seul. En l’absence de la réciproque. Les fruitiers d’un jardin n’ont de fruits que par la greffe de la semence au sillon qui trace au creux de la veine. Sang lui, rien. L’amour, élément vital de toute espèce, est incompatible au mariage pour tous. Marier son coeur à un cliché décharné de vie, c’est vendre son âme au diable. Il y a tout près, bien plus près qu’on ne le voit, ce qui ne fait pas de bruit, battant d’énergie rentrée. Et dans ce qui ce montre sur une scène constamment ouverte, rien que du factice. Regarde en toi, la lumière ne fait pas clinquant, elle sourd de l’ô, naturelle, comme source vitale cachée. A force de courir d’un bout à l’autre du rien tu apparais comme une imagination sans scrupules, je te laisse à ton inconséquence, toi qui m’as trompé dès le début, tu ne seras pas ma fin. Être bon rime à tort avec con. J’aime le silence qui n’a rien vieilli du vrai malgré les années. Leur manque, leur vide apparent. Ce qui ne se montre pas est ce qui est visiblement intègrement pur. Niala-Loisobleu – 7 Avril 2017
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Plongée sous ma rime, Merci Sofi.
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