Retour de Cabane / Défixation sur
Moi M’Aime
Îles!
nous relirons les pages oubliées que vous fîtes écrire en
lettres d’océan par des sages à barbes
et nous les apprendrons aux jeunes voyageurs
lorsque les mers échues dicteront nos naufrages
Louis Calaferte (ibid p 85)
Le haut de vos cuisses, qui force oblige, me vient d’avoir eu l’erreur d’étage en pressant le bouton pour cet autre ciel, aujourd’hui macule coupable. On se met au faussé entre l’élastique et le poil alors qu’on aurait juré tenir le volant en ne faillant pas au code. Sous le charme des tamaris que le vent plie, tête au pied, tu restes rose sensible au frisson qui t’ondule la moelle en te raidissant le priape comme un ceps à la grosse veine tordue. Pleine vendange, fouloir aux pieds sans penser un millième de seconde que le monde n’aime pas qu’on baise autrement que par haine.
Ah l’Amour, ils l’ont cornu le grand A…je tète Anise…
Soudain trouvant ton lit souillé de pertes salaces, ta porte défoncée, les chaises renversées sur ce que les placards ont vomi, tu te trouves face au casse, miroir qui te renvoie l’image z’obsolète de ta sensibilité. Le bruit des jeux où, on ne fait que se tuer, te brise le regard en rafales tous les robots barbares du nouvel art de vivre en première ligne.
Ce soir je rentre dans ma poésie, mine cassée à toucher le taille-crayon avec l’oeil en bouée, ne voyant que l’absence de ce à quoi j’ai fait vocation sans la moindre abstinence. Vide comme une coquille que la vague cure depuis des millénaires sans que j’ai lu son message dans le texte avant de m’entrer en oeuvre..
Niala-Loisobleu – 20 Février 2017




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