Atelier et Murmures 3
Je n’ai pas franchi les extrémités du souffle
par le carreau de l’Atelier
je vois
luire au bord de ses lèvres
quelque part
mon nom qui s’écrie.
Sur la buée de sa poitrine, murmures du bout des doigts
ses cônes lourds élèvent à jamais,
la fleur de sel
Au temps d’arrêt, la mémoire joue avec les gestes de la vie,
métaphores de nos langues en accord avec les mouvements lunaires,
quartiers égrainés de pensée parallèle portée par le manque.
Le silence enveloppe de sons paroliers, la chanson que le texte tient serrée
l’espoir par dessus tout attaché par le nombril qui nous a vu naître.
Même l’arbre nourrit mes vieilles envies derrière ses feuilles
je suis
à mots-couverts
chacun des bruissements d’ailes, la ficelle où en nuage cerf-volant
elle acrobatie
sa nudité amoureuse sans rien d’autre que le gré du rêve pour habit
Je suis
le poivre de son sel, cette seconde qui halète pendant son repos
petites fantaisies en grandes libertés,
le privilège des fous
passant l’humeur velléitaire au pilon,
pour ne garder que le noyau à sucer
jusqu’au pigment du bleu.
Niala-Loisobleu – 18 Février 2017

Atelier et Murmures 3 – 2017 – Niala – Acrylique et Encre s/contrecollé 40×50

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