
NOS VOYAGES INTERIEURS 1
A force de donner des reins,
en terminal on cherche quoi de ce qui reste
faut dire qu’à pas pouvoir mettre un chien dehors
je m’ai pas fui à l’intérieur

Non j’ai vu ma Campagne et ma Muse me sourirent
Et on s’a pas mis en cage
on a vogué toute volière dehors

Du coup les stores se rappelant Venise, nous ont conduit tout droit aux soupirs. Casanova laissé pour conte d’auteur dans la corbeille d’une nageuse de fond. Tant que ça pleut , ça craint pas de voir le Sade poussé par une flagellation touristique entraînant partouze à déraper la capote dans le cas niveau libertin.
Mes couleurs s’enrouent pas quand le temps met la mode au gris. M’aime que j’ai le sang qui bat, qui bat, qui bat, que le lit défonce la clôture du Pertuis d’Antioche, soulevant le drap genre vague maousse vague qui cache rien de sa première intention de sauver le principal de ce qui fait le sel de la vie. Puis la poitrine de ma Muse a balise, faut voir comme quand elle argosse des deux fusées.
Bref, j’ai mis trois petits à l’ô en un seul à leur fenêtre…
Niala-Loisobleu – 6 Février 2017

Mes Campagnes – 2017 – Niala – Acrylique encadré sous-verre 63×23


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