REGARD AU FOND
Nuit passée, un matin se glisse entre les peaux de fleurs en s’asseyant sur l’appui de la fenêtre. Les derniers jours ont subi des dérangements ménagers tirant à eux les casseroles en batterie
un chat vient de glisser dans ma gorge
où sont les mots qui nous la font claire ? Impossible qu’ils se soient égarés.
Suis plus que jamais en amour de Toi, cette stase ne peut que m’être étrangère. Mouche collée à la vitre froide des emmerdes qu’on a pas provoquées mais qui s’y s’imposent.
Le réverbère tâtonne
son halo balance quelque part
assez de lumière
gardée contre toute endémie en recherche.
Quel goût avait le vent à la ramasse
de l’empreinte claire de nos pas
Des yeux verts me disent
les ongles cherchent
la pluie attachée au flacon du soleil
l’herbe foulée
l’écume au galop
Et mes paumes à l’à-plat
repeignent d’un réhaut
l’appel invisible de l’embrun
aux touffes des côtes
mouvements porteurs
d’un écho système
Au lit de l’insomnie, tu n’as rien d’une fin d’amour. Couchée à la pointe des pieds, au guet du jour, la tempête va finir par se calmer. Je relève ma fatigue du m’aime espoir qui sait emplir ce qui paraît vide. Aux termes des hivers, la sève se ramasse sur elle-même pour jaillir, vidant dans l’effort les muscles du nerf optique au point de la crampe.
Niala-Loisobleu – 3 Février 2017


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