A Mon Fils
Quand mon épaule s’est retournée
ta porte a laissé un trouble au-delà d’un cri de défense
Cet effroi du couloir de ton école a pétrifié l’éclat d’un sourire enfant
Pourquoi à l’affiche avoir mis un titre en place d’écrire parodie
et m’avoir rejoué mandoline la scène d’étroits coups
avec accessoires petits-enfants
et roses blanches
en inversant la chute
puisque de plus ô
me voilà qui en retombe
plus exsangue qu’un s’que l’être a de plus décharné d’âme ?
Je me revois plein d’entrain en gare d’Angoulême; le coeur à la boutonnière, partant pour continuer de refuser la vengeance d’une disgrâce criminelle. N’est pas pour moi de se morfondre en attendant de pouvoir s’appeler Monte-Cristo. Quand derrière un prétexte, tu as mis Papa je t’aime, j’ai rien vu…
d’autre que te retrouver
tout pareil qu’une vieille quête que je marche sans faire la manche.
Mon Fils vouloir être authentique
c’est d’abord ne pas s’affubler d’autant de masques qu’il y a de possibilités de ne jamais être un Homme. Je saigne de ce coing planté à fendre…
Quand tu y seras…mais plus avant…fais-moi signe
je n’ai jamais quitté ma place
Niala-Loisobleu – 25 Novembre 2016

Que de locaux se vendent aux vitrines vides faute d’avoir demandé la clef à la lueur du jour.
Merci Jean-Paul.
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Une écriture qui supporte l’intempérie,
Qui puisse se lire sous le soleil ou la pluie,
Sous la nuit ou le cri,
Sous le temps dénudé.
Une écriture qui supporte l’infini,
Les crevasses qui s’étoilent comme le pollen,
La lecture sans pitié des dieux,
La lecture illettrée du désert.
Une écriture qui résiste
A l’intempérie totale
Une écriture qui puisse se lire
Jusque dans la mort.
Roberto Juarroz (Poésie verticale)
Une écriture qui signe sa vraie nature
Idéelle
dans sa fibre…
N-L
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La présence c’est pas faire de la figuration, c’est en toute absence sentir le père là…un bon plan pour pas gourer l’itinéraire…
Merci Didier.
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