MARCHER
Un seul souci… marcher…
Dans le noir… marcher… Dans la nuit épaisse de la voûte fraîche l’enclume son métallique approche. Marcher… La procession s’enroule en pelote, et doucement l’air se raréfie, la voix de fer s’alourdit: le marteau frappe et résonne et gémit.
Un seul souci…marcher… On débouche : aire faite d’yeux. Yeux aveugles, yeux sillus, yeux clos, yeux diaphanes Yeux éteints, yeux écarquillés, yeux sources trompés par les miracles de l’humain.
Un seul souci…marcher… Aire faite de bouches. Bouche qui rit, bouche qui crie, bouche qui aboie Bouche muette Bouche ouverte, puits profond où se noie la parole.
La route des aires court : aire faite de mains. Mains tendues, mains ouvertes, mains feuilles, mains désirs, mains nées du toucher de la terre-mère.
Un seul souci…marcher…
La route des aires se répand : soudain s’exhalent des milliers de parfum. L’aire des sens : ultime plaine. Parfums du vent vivant du vouloir, vertes passerelles pour enivrer le souffle des légendes ballerines
Marcher… Le martèlement de la voûte renaît… La procession tourne et revient… Sortir… Sortir…
Dans le cerveau de l’homme s’achève le songe étrange du voyage. »
Lucia Santucci
J’irai jusqu’au bout, les doigts dans le né, une lanterne au tonneau, bruits sabotés filés du rouet que le m’aime cri file en corps aujourd’hui 83 ans après…
N-L
24 Novembre 2016

Sentir nôtre mouvement comme ce qui coule dans nos veines à partir du coeur, marcher battant….
Merci Sana’s secrets.
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L’air martial désemblaie la ligne médiane. On peut penser doubler le cap Hors.
Merci Didier.
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Le canard à la palme aqua démique de ceux qui marchent sur l’ô,
tant sais mieux que personne carnetsparesseux.
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Aux vents contraires, un mot t’heur met la godille en spi !
Merci Boris.
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Les maux en rebondissant aux murs collaient tant d’idées fosses qu’il fallut bien construire des ponts pour continuer à marcher…
Merci Margot.
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