TABULARIUM


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TABULARIUM

 

Mon nez rouge mis au garde-manger

et le costume d’arlequin au dos de la chaise à porteur

je vais les pieds nus au chemin d’un jour qui se demande s’il y va où s’il en revient.

Ce qui était dans le cadre du vasistas

a fait une chute.

Des débris de vers semblent à l’abandon dans la cour

Je porterai mes costumes, mes chapeaux et mes casquettes , mes pèlerines, mes gants et mes guêtres au secours de froidures en exil échouées, sur les plages au gré des humeurs. Estran demande de suivre un coefficient régulé. Les petits-baigneurs ne sont pas toujours en celluloïd. Qui flotte la tête à l’envers tire à lui par les pieds au monde voyou, qui montre ses fesses à l’encan. A bord d’une oie sauvage je suis pilote des sait.Pas de cartes du Tendre de la veille, rien que du peint frais sans se mettre à genoux au quotidien d’impair.

Mon fils prodigue…

Pardon, voulez-vous répéter j’ai trop mal en tendu…

Je ne publierai pas l’amour au ban, sul ponticello, du chevalet au gibet. J’ai percé mes tympans de rosaces. Pas de narcisses au bord de mes glaces. Ce cri sauvage de l’entrecuisse que sa toison filtre, reste la source claire de jours que d’autres veulent obscurs.

Le chatouillis des herbes folles à l’accroupi de mon tronc, donne un autre frisson que l’arbre recyclé en papier d’identité.

Niala-Loisobleu – 19 Novembre 2016

11 réflexions sur “TABULARIUM

  1. Les parapets n’en retrouvent m’aime plus la main sûre…le vent soulevant les racines, arrache l’humeur au gré des heures…est-il possible d’accoster ?
    Merci stéphaniehuguenot.

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    • Tu me rappelles que j’ai eu l’addiction du vert très tôt. Juste le Pont Royal à traverser et j’étais dans les Tuileries, probablement là que j’m’suis tatoué au bleu pour le restant de mes jours. Bien qu’en ayant connu là, des pas mûres quand le dernier carré de l’occupant s’y ait réfugié, j’ai fait le choix définitif. Faire de ma vie un parcours de santé sans cartomanciennes, gurus, de tous poils et médecins de maux lierre, mais avec la couleur de l’Amour et du poêle autour. Bon diou, que c’est porteur de claquer le pif du premier bobo du matin, avant qu’il vérole la journée. Mais il y a ce que l’on transcende et ce que l’on amplifie en gangrène. T’as des seins, j’ai des mains, pourquoi on irait acheter une cage ?

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