A FRONTON
S’étrangler la ligne droite à la corde du virage
regard tourné derrière la carte est-ce que ça sert ?
Ya t’île un ô séans à l’estuaire ?
Crever l’oeil-de-boeuf
percer ce toi
vider l’égrainé
labourer des ongles
jusqu’au sans arrêt
Ya t’île un ô séans à l’estuaire ?
Si vous étier le bon chemin
Marin Marais
auriez vous poivrer la saudade
dans un viole migratoire ?
Ya t’île un ô séans à l’estuaire ?
Oui t’humer
fleur de celle qu’on galope 48 heures sur 24
déraison à n’en plus savoir que dire
qu’écrire à jeter l’encre et partir
d’une vague de fond à la surface
soie toi m’aime
caravane malles et valises
le trauma d’air
m’oedème les poumons
mets haro peau taire
Ya t’île un ô séans à l’estuaire ?
Je chaloupe à tes hanches
tiré par les chiens fous de ta poitrine
dans l’airain de ton échine
où le fol amour armature
L’invertébral escalier
à la gîte de tes rugissants
violet des embruns crachés par la fureur lubrique
qui déglace le rétroviseur voyeur
te renverse au chevet des livres de messe
plus diablo nique
que l’âne de bourre y dents
Puti
que je la vois
là devant
c’est Elle Emoi
l’Île aux Séans
Niala-Loisobleu – 12 Novembre 2016

Sur l’eau aux fonds mauvais je vois briller tes écailles. Un hydre venu d’un étang saumâtre, m’a trompé en me déguisant son identité. Sa faute a été de vouloir s’associer à ce que tu symbolises : la pureté. Des remous glauques
oh le mal respiratoire
les poumons combattent le mauvais gaz
Et la vérité philtre pour séparer le bon de l’ivraie…
L’Île reste vierge mon Idéelle !
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j’aime beaucoup l’âne de bourre y dents
(à la première lecture, j’avais pigé : « l’âne, debout ! hi-han ! » – sans doute un écho involontaire des roulements d’épaules martiales qui tant bourrinent ici et là ces jours ci.)
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C’est vrai que le tant bourrin fait de plus en plus furher…seulement j’peux pas ignorer ma folle sagesse quand elle me dit « Eh, c’est d’la faute acquis ? »…
Merci carnets paresseux.
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J’aime 🙂
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J’ai sorti mon soleil du fourre-tout de la marchande. La salope, elle savait qu’il était pas à vendre, qu’elle ait eu peur que je le montre n’excuse pas son crime.
Merci anitabacha.
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Merci a toi de m’ecrire une response loisobleu… 🌸 une fleur pour toi.. C’est une hibiscus .. Fleur de L’Ile Maurice.
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Elle chante, chaude et lumineuse, merci anitabacha !
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Sauvage et irraisonnée comme le galop de la mer ô mon sein miche, elle !
¸¸.•¨• ☆¸¸.•¨• ☆
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Ô Nil qui mâle y pense
Horus t’a à l’oeil
Si ailes en a pas
on l’appellera ma tente (tri guano)
pour que le sphinx
dans sa grande con passion
s’attrape les pires amibes
de l’avalé des Roués !
N-L
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Ma tente tri guano…tu me fais trop rire ! 😀
¸¸.•¨• ☆
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Au moins je suis rassuré, le tri guano a marché, je te fais pas chier….
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Tu crois que je viendrais te lire, en ce cas ? 🙂
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En emporte l’évent, donc sans papiers, poètes, hurlons ! 😜
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[…] via A FRONTON — Niala – Loisobleu […]
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Et atteindre son nuage par l’échelle de corps…
Merci Rocafort.
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Si l’arbre mord le vent c’est la preuve qu’il est vivant…
Merci Mari.
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Un instant arrêté sur mon chemin je me dis
Je pense que tu devrais pauser
t’as trop d’avance…
Merci Vertige de l’Oiseau.
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