Je te dis
Sortant des doigts graisseux d’un embarcadère à vidanges, du moins est-ce ce que la plupart des touristes pensent faire en s’inscrivant dans le dernier train pour le must en vogue, j’aperçus le petit chemin de mes conversations en tête-à-tête.
Oui je me parle à moi tout seul.
Et vu que je suis pas causeux dans les coins faits pour ça, j’étonne. Mais ce n’est pas nouveau. Je sais que les gens me trouvent bizarre. Les plus courageux passent a frôler cette question qui leur fait se gratter le cul en me voyant; heureusement qui sentent que je suis pas de la jaquette…m’enfin qu’à se tripoter les joyeuses, peut-être qu’ils souriraient…on f’rait tout pour dégriser.
Apres mon premier échange de points de vues, .je me rince la bouche au souvenir des pincements à travers les poils de ma poitrine, c’est comme si ta présence ne se coupait pas d’une seconde. Que j’aille entre deux couleurs ou au châssis à tendre, je sens tes doigts me faire outil pour façonner la prochaine parole. Ta présence est quasiment majeure dans ces rencontres de l’Autre. Je t’aime de cette abolition de différence. On est à peaux nues en symbiose.
A partir de cet instant Bleu, des heures vont nous laisser ensemble.
Niala-Loisobleu – 04/11/16


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