Ici rappelles-moi là,
où posant son humide baiser la fontaine apaisait.
Tu sais, cette trouée dans le train des jours entre deux wagons de nuages.
Voilà tu y es…
Tu as senti le déplacement des pages aller au devant de l’encre,
attirées par l’accent coloré d’un oiseau. Une palette pour mots-peints.
Entendant ce qui ne se disait qu’en silence tu as collé ton front au prologue.
Le long de la côte les cabanes huîtrières posées sur les bateaux-plats de mer ouvraient leurs coquilles au touché
tandis que l’écume des vagues tenait l’algue au frais.
Par les vitres de mains tenant, au cœur de l’exposition, sous le partage des tableaux, je m’arrête à ton pouls par la veine de ma pensée. En saignée gitane.
Niala-Loisobleu – 3 Novembre 2016


Vous devez être connecté pour poster un commentaire.