ET SI EN PLUS IL N’Y A PERSONNE…
Abderhamane, Martin, David
Et si le ciel était vide
Tant de processions, tant de têtes inclinées
Tant de capuchons tant de peur souhaitées
Tant de démagogues de Temples de Synagogues
Tant de mains pressées, de prières empressées
Tant d’angélus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Il n’y a personne
Abderhamane, Martin, David
Et si le ciel était vide
Il y a tant de torpeurs
De musiques antalgiques
Tant d’ante-douleurs dans ces jolis cantiques
Il y a tant de questions et tant de mystères
Tant de compassions et tant de revolvers
Tant d’angélus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Il n’y a personne
Arour hachem, InchAllah
Are Krishhna, Alléluia
Abderhamane, Martin, David
Et si le ciel était vide
Si toutes les balles traçantes
Toutes les armes de poing
Toutes ces femmes ignorantes
Ces enfants orphelins
Si ces vies qui chavirent
Ces yeux mouillés
Ce n’était que le plaisir
De zigouiller
Et l’angélus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Il n’y a personne
Et l’angélus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Il n’y a personne
ALAIN SOUCHON
LAURENT VOULZY
Adossé à un chêne liège,
Je descendais quelques arpèges
En priant Dieu, Bouddha, que sais-je
Est-ce que tu penses à nous un peu.
Le monde est aux mains de stratèges
Costumes noirs, cravates beiges
Ou turbans blancs comme la neige
Qui jouent de bien drôles de jeux.
Il y a dans nos attelages
Des gens de raison, de courage,
Dans tous les camps de tous les âges
Dont le seul rêve est d’être heureux.
On a dressé des cathédrales,
Des flèches à toucher les étoiles,
Dit des prières monumentales,
Qu’est- ce qu’on pouvait faire de mieux ?
Etes vous là, êtes vous proches ?
Ou trop loin pour entendre nos cloches ?
Gardez vous les mains dans les poches ?
Ou est-ce vos larmes quand il pleut ?
D’en haut de vos très blanches loges
Les voyez-vous qui s’interrogent
Millions de fourmis qui pataugent
La tête tournée vers les cieux ?
Sommes nous seul dans cette histoire ?
Les seuls à continuer à croire ?
Regardons nous vers le bon phare ?
Où le ciel est-il vide et creux ?
Adossé à un chêne liège
Pris comme dans les fils d’un piège
Je descendais quelques arpèges
Je n’avais rien trouvé de mieux.
Où êtes vous dans l’atmosphère,
On vous attend on vous espère,
Mais c’est le doute et le mystère
Que vous m’aurez appris le mieux.
Adossé à un chêne liège
Je descendais quelques arpèges
Par un après-midi pluvieux.
Francis Cabrel
Le chêne-liège
¸¸.•¨• ☆
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Il est plus économique de lire Minute que Sartre. Pour le prix d’un journal on a à la fois La nausée et Les mains sales.
Pierre Desproges
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Les trop pics du quand serf…
Merci Didier
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Prédicateurs, voyageurs de commerce en aspirateurs…
Merci
Le Jardin Secrêt De Marguerite
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