AUX VENTS TOURNANTS
Les voici, toujours plus voraces, décidés à manger nos marches
la peine de nos efforts, il veulent juste la rendre vaine
Cet or sans valeur marchande
qui gisonne au fond de notre Coeur
ses longs filons d’odyssée
leur fait venir la rage jalouse
que lance l’heureux ne vivant que d’innocence
Cachés derrière leurs verres noirs
leurs yeux mettent
la couleur radieuse
en deuil
funérailles d’une crise dont ils sont les complices-auteurs
Adieu l’amour
si le passant n’a qu’amertume à promener
Nous
nous ne pouvons nous noyer dans de telles larmes
tendons-nous les lèvres pour nous respirer
ô et forts mon Amour
Restons en dehors de ce convoi funèbre qui ne bénit m’aime rien, en se traînant la mort dans l’âme, devant la Mémoire des Muses…
Niala-Loisobleu – 28 Octobre 2016

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