TOI EMOI PIEDS A VIF
Sans que rien ne me désenlise du marécage que j’ai déchiré au bas de ton ventre, te voilà émoi avec à me remonter en plein des dents
Oeil au centre de ton bûcher
sur les bouts durcis de tes seins
poils de ton carré d’aromates dressés
yeux en orbite du délire des rétines
une focale ne pouvant plus restée en chasteté
je te s’aime à mains plaines
au sillon de ton isobarique isocèle
comme on laboure au cheval pour en fer porte bonheur
Autre Vie
peinte sur le seuil de ma folie que ton échine asile
par refus d’accompagner d’un champ en jachère
ce que nous avons ouvert aux ô séants
Ton âtre qui ronfle telle un go d’un à l’autre
ne peut se coudre d’un terni de bleu à paupière
Que nenni
d’un lit mis en cendres froides
fausse-note qu’un mal habite en con tr’eux
Nageons en corps
plongés au fond du dernier sceau
l’encre au diapason des feuilles de la partition
où nous nous perdrons
mordus dans l’aqueux charnel
du seul duo musical
au vibrant orgasme
Niala-Loisobleu – 10 Octobre 2016

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