NORIA
Ton jus presse
l’ô
range ses pépins
A toutes volets
des feux naître
claquent demains
En chemin des murs
un trottoir ourlé de ton ruisseau
nous rapproche
dans le cristal du silence
de ton espace seins
Niala-Loisobleu – 5 Octobre 2016
Ton jus presse
l’ô
range ses pépins
A toutes volets
des feux naître
claquent demains
En chemin des murs
un trottoir ourlé de ton ruisseau
nous rapproche
dans le cristal du silence
de ton espace seins
Niala-Loisobleu – 5 Octobre 2016

On avance dans une succession de pièces où le contenu des actes apparait contraire aux décors.
La cène n’est-ce qu’un plateau de vies qu’tu ailles ou non ?
Devant les projecteurs les gestes mécaniques lèvent la jambe au rythme d’une musique que nos oreilles ne suivent pas des yeux.
Je suis loin de ce qui est juste devant. Mes pieds cognent dedans, pendant que mes bras m’envolent au plus loin de là. La pensée est notre statut de liberté. Elle va là où notre Absolu respire à pleins poumons.
Où se trouve notre résidence ? Dans le « faits divers »constant ou dans l’île que nous sommes seuls à connaître ? A posteriori le compte paraît déséquilibré par la réalité de l’espace matériellement occupé. Einstein en dément heureusement la matérialité par la relativité. Le pied ne se pose pas dans le vide que le quotidien lui propose. Nous vivons portés par un espoir qui commence en dehors de ce que la vie propose journellement dans son ensemble de méfaits, de malheur, d’abus, de misère, de cruauté, d’injustice où l’on est plongé. Apparemment visibles de tous, mais absents par l’Esprit. Evadés volontaires d’un enfer réel sans promesse de paradis artificiel.
Les fleurs sauvages et leurs parfums d’espaces ouverts qui bordent des chants d’infini ne poussent que dans nôtre âme…à la seule condition…d’en avoir une…C’est la transcendance qui fait percevoir en toute chose ordinaire sa magnificence vitale.
Je vis dans une réalité qui n’a jamais cessé de m’interpeller sur le fait que j’y sois ou que je l’imagine… sans pour autant me poser la moindre question sur l’Amour que j’éprouve en permanence à l’encontre d’une personne, d’une sensation, d’un but, d’une construction, d’un état moral à tenir. Parce que l’Amour m’est Oxygène. Et qu’il me faut respirer avant toute chose.
Niala-Loisobleu – 5 Octobre 2016

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