POSE


POSE

La dernière vague

n’a pas rentré son instrument

le moulin à marées

écume maille après maille

le foulement des aiguilles

En ombres

le lointain ondule

battant de ses zèles

le quai  au grand large

Les formes que les nuages impriment

donnent en vues de do

des contorsions d’accordéon aux bretelles

glissant des yeux

Lourds parfums

laissés aux matins de nuits d’ébats

qu’un livre de chevet

garde sous ses lunettes.

Niala- Loisobleu – 05/09/16

51152850

 

10 réflexions sur “POSE

    • J’apprécie ton commentaire comme la teinte qui en s’ajoutant à la ligne, vient lui donner du corps d’harmonie, mouvement orchestral….car les tiens m’enchantent tout pareil !

      J’aime

  1. C’est le chant des saisons d’amour
    D’où que soit la vague
    Où que pousse le vent
    A l’envers des nuages,
    Le ciel bleu des rêves
    Continue à imprimer
    En corps
    Les marées, flux et reflux
    Et sur la plage sauvage
    L’écume du temps qui reste
    Dessine un éphémère
    Qui dure…

    Aimé par 1 personne

  2. La mer grande consolatrice…
    J’ai dans le nez l’appel du large, embruns et guano
    Et cet indescriptible clapotis des coques et des mâts qui tintent
    ¸¸.•¨• ☆

    Aimé par 1 personne

Les commentaires sont fermés.