Ballade en auto gare
Au petit matin
un reste de brouillard se balance
au dégoulinant des branches des vergues
L’éther assoiffé n’a pas la gueule de bois
Perdu
de l’eau d’un côté comme de l’autre
le hunier ausculte l’horizon
Ô voilà sans vin jour qu’on navigue
j’ai plus de sel sur la langue qu’au bout de l’aqueux
marmonne l’équipage
en tirant des bordées de la veuve poignet
Le con qu’a dit que le matelot à une fille dans chaque pore
devrait être mis en gars l’erre
pour apprendre que 1569 pour 1 mousse
ç’est bien trop long pour chaque un son tour…
Niala-Loisobleu – 05/08/16


Naviguer sur les quais de Delvaux me comblera toujours. Ici l’homme n’est ni bus ni tgv, il canote d’aiguillage en rivage.
Merci Didier.
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Du fond de cale aux lèvres une en vie se fait sentir !
Merci Shira.
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