
ODORANTE EMPAUMEE
Non l’inclinaison de la tige
ne joue pas sur la couleur de la feuille à venir
entre l’attente et la longueur
il reste
la solide assise du vide temporel
sur laquelle le pont s’appuie de toutes ses jambes
pour jeter à l’éternel accès
Les deux trottoirs de nos rues n’ont pas la même exposition, ce qui laisse à la chaussée le choix de la m’aime direction
Au bord de la fenêtre du toit tournent des moulins
en celluloïd des grands pavois
que le nombre de tours n’influence pas
il y a du grain ente les pierres des balises
comme de l’air sous le kiosque scaphandrier du grand bassin de la chanson des sources
Ne me demande pas as-tu mal de l’attendre puisqu’elle est là
La présence c’est plus que la démonstration bonimenteuse à l’étal
Les eaux mortes laissent au bateau la vision libre du large
au repos des vagues des bulles prouvent la présence des poumons du sable
battant le flot de la pensée en silence
La plage suce un ciel sans nuages. Confiserie d’iode piquée sur le mât d’un air marin
Te savoir à mon souffle liée
me tient bien plus en la laine qui préserve du froid de la séparation
qu’à la chaleur artificielle d’une présence simulée
ton coeur ventricule le mien de vibrations sanguines au pouls régulier
que les maisons blanches serrent mieux aux cordes des guitares
qui vont faufiler par les venelles en cheminées
cette odeur particulière qui roucoule au pigeonnier
quand la terre chaude exhale ses encres après l’ondée
Niala-Loisobleu – 28 Juillet 2016
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