AURORE AUTRE ET PUIS…
Il y eut l’instant où nos regards partis à la pêche au rose d’un murmure coquillage se trempèrent à la m’aime vague
Regarde vite le coin de ta rue
tu verras le cheval hennir avant que sa queue ait disparu derrière le piano
Et puis
Sortant de ta robe blanche à fleurs
car tu pleus d’un simple tutoiement de ton haleine sur mon corps, venir abattre la sécheresse qui sépare les affluents de son fleuve. Tu frôlas ton duvet, mis en préambule aux griffonnages d’une arrière-pensée qui veut que je la déshabille, au périmètre accru de ma pilosité.
De quelle couleur était la trace de nos pas ?
Partis de si loin ils traversèrent autant de joies que la peine à l’arrivée ne put s’éviter. Un enfant naît-il pas un noyau séparé qui applique l’amande ? Le cri qui l’écrase au mur du contraire avant de disparaître dans la gueule du broyeur de couleur.
Et puis
En haut de la colline il y a les oiseaux de paradis toujours en chemin de pêche.Nos voies chantent en choeur avec les enfants pendant que je te fais glisser des bretelles d’un noir où tes seins en appellent au bleu de la marque de mes lèvres.
Et puis tu sais que je préfère te faire un fond d’oeil enfoui aux plus creux des odeurs de tes taillis sauvages. Il y a dans le bruit humide de ton ventre ce qui ne se comprendra jamais autrement que l’un dans l’Autre. Dépassant l’usage de la parole en tout ce qui n’a aucun rapport avec l’honneur.
Je laisse le cheval nous réunir, il a la carte de ton chemin matinal
Et puis tout le reste sang suit
Niala-Loisobleu
26 Juillet 2016


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