La vie est belle…dernier métro…ne la ratez pas


4a7bd358d58d2a22ce5ad9df5edb39f6

 

La vie est belle…dernier métro…

ne la ratez pas

 

La route droite

Comme un faux-rebond de balle

S’est tordue les arbres

Pour regarder les bornes dépassées

Sur les ondes d’une radio l’eau cale

J’entend grésiller

Ma canne à pêche

Qui démouline en tire-bouchon

C’est du gros poisson

Allo quelle nouvelle

Fait une voix off

Au bout du fil

Nylon ni court

De mon fleuve tranquille

S’écoulant séculum

A cloche-pied tintinabulante

D’ile en oeuf de Pâques

Et de poisson en Avril

Sur les berges étalées

Comme un jour de foire

Quelques puces font leur marché

Devant des cages abandonnées

Des lapins prennent rendez-vous

Un cheval en bois

Partouze à trois

J’aime ton andouille

Un enfant tire la natte

De la rouquine

En criant

Maman chat mord

Tant mieux pour toi dit le Père

T’auras bientôt un p’tit frère

On entend un grand bruit d’elle

C’est le p’tit t’oiso qu’est sorti

Dans le ciel la lune a tout enregistré

Au bout d’un tunnel d’épais nuages

Des anges-gardiens font la queue devant un sex-shop

Hier au loto ils ont gagné une prothèse de Rocco ma doure

Sur un grand panneau publicitaire

Devant le cimetière on peut lire

La vie est belle…dernier métro…ne la ratez pas

Niala-Loisobleu – 18 Juillet 2016

4ab4173d525badc1009e0ff78cdca5cc

5 réflexions sur “La vie est belle…dernier métro…ne la ratez pas

  1. Du mauvais côté de par où tout penche on nous dit de tenir debout. Tout baigne, No problem. On a tout en mains….ben mon P’tit-Gars je te lacèrais pas…vite vas te la l’avé et autant de patères qu’on se ramasse de vestes à t’écouter !
    Merci carnetsparesseux.

    J’aime

  2. Si le couloir ne transportait pas le bruit des cavalcades, la salle de classe serait seule en phase terminale. Le prof de philo viens de poser la question qui tue.
    « De vent et der hier que voyez–nous ?  »
    Merci Didier.

    J’aime

  3. Ici sur le froid qui glace après le dernier attentat, voici la canicule qui entre en scène….le yoyo du dérèglement général s’en donne à coeur joie /
    Merci Fernan.

    J’aime

  4. Les vieux cow-boys ont disparu, mais qu’importe si l’entrain ne siffle plus trois fois, j’ai en corps du bleu dans ma tabatière c’est mieux qu’un colt (fusse-t-il mao ou claudine).
    Merci Martine.

    J’aime

Les commentaires sont fermés.