La vie est belle…dernier métro…
ne la ratez pas
La route droite
Comme un faux-rebond de balle
S’est tordue les arbres
Pour regarder les bornes dépassées
Sur les ondes d’une radio l’eau cale
J’entend grésiller
Ma canne à pêche
Qui démouline en tire-bouchon
C’est du gros poisson
Allo quelle nouvelle
Fait une voix off
Au bout du fil
Nylon ni court
De mon fleuve tranquille
S’écoulant séculum
A cloche-pied tintinabulante
D’ile en oeuf de Pâques
Et de poisson en Avril
Sur les berges étalées
Comme un jour de foire
Quelques puces font leur marché
Devant des cages abandonnées
Des lapins prennent rendez-vous
Un cheval en bois
Partouze à trois
J’aime ton andouille
Un enfant tire la natte
De la rouquine
En criant
Maman chat mord
Tant mieux pour toi dit le Père
T’auras bientôt un p’tit frère
On entend un grand bruit d’elle
C’est le p’tit t’oiso qu’est sorti
Dans le ciel la lune a tout enregistré
Au bout d’un tunnel d’épais nuages
Des anges-gardiens font la queue devant un sex-shop
Hier au loto ils ont gagné une prothèse de Rocco ma doure
Sur un grand panneau publicitaire
Devant le cimetière on peut lire
La vie est belle…dernier métro…ne la ratez pas
Niala-Loisobleu – 18 Juillet 2016


Du mauvais côté de par où tout penche on nous dit de tenir debout. Tout baigne, No problem. On a tout en mains….ben mon P’tit-Gars je te lacèrais pas…vite vas te la l’avé et autant de patères qu’on se ramasse de vestes à t’écouter !
Merci carnetsparesseux.
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Si le couloir ne transportait pas le bruit des cavalcades, la salle de classe serait seule en phase terminale. Le prof de philo viens de poser la question qui tue.
« De vent et der hier que voyez–nous ? »
Merci Didier.
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Tourné vers son miroir, chaque espace se demande si sa cravate est droite. Tout s’emboîte si c’et la bonne pièce du puzzle.
Merci Lucia.
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Ici sur le froid qui glace après le dernier attentat, voici la canicule qui entre en scène….le yoyo du dérèglement général s’en donne à coeur joie /
Merci Fernan.
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Les vieux cow-boys ont disparu, mais qu’importe si l’entrain ne siffle plus trois fois, j’ai en corps du bleu dans ma tabatière c’est mieux qu’un colt (fusse-t-il mao ou claudine).
Merci Martine.
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