Tu es là parce que précisément tout ce qui est entrepris pour t’effacer te relève en présence, ma Beauté
J’étais en train de porter le verre à mes lèvres lorsque je me rappelais la lueur dans le chant que j’avais capté. Je souris intérieurement. Pourquoi cette lumière m’obsédait-elle autant ? Ce n’était probablement rien.
Je reposai le verre, sortis de la cabane, les lattes de la terrasse m’envoyant la chaleur du bois à la plante des pieds nus. Un lien en monta. Je regardai en direction de l’endroit où j’avais vu la lueur du chant.
Je n’avais aucune raison de me sentir troublé, encore moins mal à l’aise. Les signes qui entouraient cette lueur ne m’étaient pas hostiles. J’eus même la nette impression que l’air était plus frais dans la chaleur matinale qui montait. Une dure journée avait marqué cette semaine qui venait de s’achever, laissant ses traces de douleur. Une journée qui place face à un avenir privé de son espoir ordinaire. Que je ne comprenais pas tout en en ressentant clairement les motifs lourds de ses sombres nuages. Une journée où tout dirigeait vers l’intention de détourner la compréhension.
Je continuai de regarder, de plus en plus conscient que quelque chose- même si je n’aurai su dire quoi – était là. Surnaturelle sensation intime. Ce qui est surréaliste passe le plus souvent au travers des gens sans que ça les alerte. Pas moi. Je vis en permanence dans un fantastique jardin où rien de ce qui est taxé de folie ne m’est anormal.
Arrivé aux premières marches descendant à l’humide touché de l’herbe, je vis clairement ton visage au travers de la végétation. Tu es là, non comme ces choses parties qui vont et viennent au gré d’humeurs soudaines. Tu es là parce que précisément tout ce qui est entrepris pour t’effacer te rehausse en présence, ma Beauté.
Niala-Loisobleu – 17 Juillet 2016

La présence peut se trouver plus forte dans sa manifestation invisible, alors que vous tapant entre les deux yeux elle sait se faire inopportune.
Meri Sally !
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Quand les branches, écartant leurs feuilles, laissent apparaître un air de, l’arbre mord dans la vie !
Merci carnetsparesseux.
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très émouvant
et cette illustration qui révèle encore plus le texte
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Merci Fernan, suis sincèrement touché.
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J’ai repoussé la barrière du bruit. Allongeant le bras de la rivière au plus près de sa rive. Deux canards sortirent d’une touffe d’iris jaunes. Je pus lire alors les paroles de son chant intérieur s’écrire sue se lèvres. Il fait toujours un endroit de beau au milieu de la pire déshumanité qui puisse être.
Merci Madame lit. Merci.
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J’ai traversé le chemin de pierre pour aller m’asseoir au bout du jardin.
Et je me suis laissée imprégner de ces mots comme s’ils étaient pour moi.Les yeux mi-clos dans l’incandescence du soleil levant.
¸¸.•¨• ☆
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La pierre transmet la tonalité intégrale du rapprochement. Parant l’intime silence des odeurs corporelles. Du sol monte cette autre chaleur envoûtante sur laquelle des images transportent l’idée précisée du pore à pore.
Plus rien ne s’introduit en confusion Célestine.
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Allons du côté où l’herbe se fait le drap frais du corps à corps, à l’abri du ressort cassé du grabat de l’anxiété. Quant au dais le caractère nuptial de l’union demeure étoilé, c’est trop bon d’en être à l’énième représentation comme si c’était la première sur sa scène. Je me complais dans le rôle principal du puceau qui se déniaise sans fausse-pudeur, totalement instruit du fond de la chose. Le bonheur qui fait des manières devrait sauter à l’oreille, plutôt que de vouloir se culbuter les yeux. L’hard c’est pas du l’art c’est du cochon.
Soufflant dans l’embouchure, je t’envoie quelques chants paîtrent en ton jardin celestine !
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Pire que le non-dit on entre dans la fausse-déclaration’manipulatrice. Je commémore, suis omniprésent aux zobs secs, montrant partout mes yeux qui tombent et mes traits flasques, qui caractérisent mon tempérament de battant que pour moi-m’aime, voilà le vrai portrait du président-invisible sorti de sa bande lette….
Merci Martine.
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Chaque espace se tourne vers d
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Très joli, bravo !
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Ainsi nos trouées percent l’incompréhensible pour maintenir notre respiration ne serait-ce que le tant d’une autre vision.
Merci Margot.
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