N’ouvrez pas la fenêtre si elle n’est pas en trompe-l’oeil.
En séparant les choses usuelles des listes de courses à faire on peut faire la grasse matinée. Dans la resserre les paumes flétriront dans leurs cagettes sans que le frigidaire déborde de produits à jeter. Les poubelles n’en peuvent plus. Manuel fera bac +5 avant d’avoir l’épaule en proie aux doux leurres. Mieux vaut un plumeau cul, une époussette modèle et quelques ballets roses dans le savoir-vivre que le projet que ça changera si on s’y colle. Le bon ménage est fait d’un con promis non tenu de venir à terme. Toute maison respire grâce à la bouteille d’oxygène de sa télé. On a mis les mauvaises odeurs sous scellés sans attendre l’heure fatale. Pour la couche d’ozone le poêle à ma zoute a été remplacé par une centrale nue clef air. T’appuie sur le bouton et le petit rossignol se tord le coucou. Vive les p’tites en glaise, dans le fond de la cuvette de l’évéché les vilaines pensées mises en cage dans les z’eaux bleues « absoutent » (celui-là le premier qui me dit que cette conjugaison ça n’existe pas aura une tapette) toute idée ringarde sur l’abstinence. Nôtre Père est dresseur au cirque Amarre-et-tais-toi-ta-gueule.
N’ouvrez pas la fenêtre si elle n’est pas en trompe-l’oeil.
Le risque de voir un Président vous dire que le risque zéro ça n’existe pas serait un comble.
En l’ayant aux manettes on le savait déjà.
Mon coeur tais-toi
Ce matin sur les galets
de Nice
j’ai du sable plein les yeux
J’ai trop mal à l’Amour
quand un enfant
devient le jouet d’un méchant camion blanc
Qu’un adulte soit immature ça s’explique
mais un gosse
ça croit vraiment à la lumière de joie
de vivre libre
des feux d’artifices
Niala-Loisobleu – 16 Juillet 2016

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