La mort sur le seuil de l’amor entre sa fausse-clef dans la serrure.
« On a à peine vu clair que c’est déjà la fin. Batailler, s’imaginer qu’on va bouleverser le monde pour avoir torché quelques milliers de pages et raconté, et décanté sa petite tranche de vie en long et en large. La belle affaire ! Contente-toi de manger ta soupe en regardant les étoiles. Toujours semblables à elles-mêmes dans le soir azuré. Depuis le vieil Adam. Et avant le vieil Adam. Et avant ce qui était avant qu’il n’y eût rien. Splendides et immuables, nos petites frangines les étoiles. Ont présidé ta naissance. Présideront à ta mort. T’ont vu vagissant dans les langes, laid comme un ouistiti. Te verront chenu, planté sur deux cannes, cadavérique, figé, couleur de suif, empaqueté dans ta caisse, aspergé d’eau bénite. »
Louis Calaferte (Septentrion)
A peine je croyais être au contraire de sécher au chevalet, que dans un coin de mon dos, tapie dans sa sournoiserie la torture m’attendait en se foutant méchamment de ma gueule. On peut voir ce à quoi on tient le plus avec la bonté aveugle. Bang ça t’explose. Et de rire, l’instrument dont tu n’as été que l’objet te joue l’intégrale de sa férocité dans le mensonge. A mon corps défendant, j’ai allumé le sinistre feu du naufrageur dirigeant droit sur les récifs.
Dans la déchirure, le tableau laisse ses entrailles sortir aux quatre vents. Sous le regard plombé des pinceaux, l’encre des tubes coule en sanglots. La mort sur le seuil de l’amor entre sa fausse-clef dans la serrure.
Niala-Loisobleu – 13 Juillet 2016
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Les courants contradictoires en proie à la résistance que l’énergie dispense font des couacs.
Merci hortenseremington
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Ombres chinoises de paysages mutants, ainsi va la vie.
Merci Ela_F
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Foutu Grand-Guignol où les machinistes sont plus disciples de Machiavel qu’intermittents…
Merci Celestine.
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Le corridor qui distribue les différentes pièces de la vie a du servir d’étalon aux prisons ricaines…
Merci carnetsparesseux
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LE POÈTE
Tu penses que c’est un travail ?
Mais c’est l’insouciance de la vie.
Prendre quelque chose à la musique
Puis, en riant, le donner comme sien.
Loger dans de certains vers
Le joyeux scherzo de quelqu’un,
Jurer que son pauvre cœur
Pleure parmi l’éclat des champs.
Écouter ensuite la forêt,
Les pins, qui semblent se taire,
Jusqu’à ce que partout s’élève
Le rideau épais du brouillard.
Je prends à droite et à gauche
Et même, sans me sentir coupable,
Quelque chose à la vie retorse,
Et tout, au silence de la nuit.
Anna Akhmatova
Merci Vertige de l’Oiseau
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L’enfermement est contraire à la vie. Pourtant c’est en boitant que vont les chemins de traverse.
Merci Shira.
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Au sot de haine, l’homme est imbattable !
Merci Sally.
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Trop difficile d’aimer ?
Bah voui pourquoi faire compliqué quand c’est plus simple d’haïr et de se plaindre…
Merci Le Jardin Secrêt De Marguerite.
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