LA BOÎTE AU L’ÊTRE 1
SUR LA ROUTE
Sa nuit l’avait retournée dans sa maison d’enfance
fendillée de tant de cloisons-membranes
que par surdité elle entendait des images aux bruits grinçants tourner les serrures
qu’elle finit par se demander
assise sur son lit
si elle rêvait
ou si
c’était l’araignée du plafond
qui ouvrait les armoires à cauchemarder debout
– Ecarte tes pattes de moi, je ne veux plus que tu me touches !!!
On croirait des tôles à fer l’orage
un vrai théâtre d’horreur
Ce bruit lancinant de la scie qui vous rabote l’échine
d’un bout à l’autre des étages
non qu’il se coupe
Imprimés d’une page à l’autre, robes, tee-shirt, vestes, jupes, sweats couraient à travers la forêt
tournant les vilaines pages
en enfilant entre les bretelles et les dentelles des transparences nouvelles
des jours avenir
Ô ma couleur revient me pourprer les joues
me transpercer le ventre
d’un regain d’amour
Les magasins d’épouvantes ont la devanture qui n’est plus à l’étalage
je le vois qui nage à moi…
Niala-Loisobleu
5 Janvier 2015


A l’instant où du bout des doigts s’ouvre le papier jauni qu’un ruban rouge a tenu en garde, le blu d’une indescriptible présence s’allume !
Merci Vertige de l’Oiseau !
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J’aime « l’araignée du plafond
qui ouvrait les armoires à cauchemarder debout »!
Bravo
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Ce sont les tisseuses de mésaventures !
Merci Emilie.
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On se prend les guiboles dans leurs fils malgré le wi-fi😉
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Et j’te dis pas comme ça glisse dans la scoumoune avec ces tisseuses qui font hors du pot…
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Merci Sally !
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