Harmonie du soir
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ;
Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ;
Le violon frémit comme un coeur qu’on afflige ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Le violon frémit comme un coeur qu’on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige.
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige…
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !
Charles Baudelaire
Aux cernes de nos nuits le matin ajoute la marque de nos lèvres laissée dans nos odeurs de peaux . Ce qui reste incline à poursuivre, dans chaque doigt de nos mains il y a l’ongle du labour et le jeu de paume des phalanges.
Ton souvenir en moi chante le soleil de la rivière où je me baigne.
Niala-Loisobleu – 1er Juillet 2016


Lire Baudelaire, et votre poème juste après, c’est comme faire l’amour avec les mots.
Merci.
¸¸.•¨• ☆
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De la rive où la lune n’a pas encore fermé l’oeil, descendre le cours de la rivière des Parfums jusqu’à l’appontement du soleil. L’amour à tout le jour à dire.
Merci Celestine.
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Dans les plis des draps bleus
Flottent encore de rêves inachevés
Nuit d’amour
Musc enivrant
Et l’Arpeggiata qui berce, berce tendrement la nuit ❤️
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Baroque le vieil instrument que je suis adore s’enfoncer dans le sable du sablier vide, l’amer n’y mouille jamais.
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Après les fusions se sentir en vie d’en brasser encore, fais fuir la chien-lit !
Merci Sally.
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A l’ô d’heur du soleil !
Merci Didier.
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