Levons l’encre pour un rêve debout
En gorgée de terre
étrave au labour antarctique
larguée des hautes falaises calcaires
et taire de feux éruptifs
les doigts de caresses
pris de craie
soulèvent la vague d’antagoniques courants
au fond du navire
La table des cartes garde à manger sur son plateau, des airs de pique-nique entre ses carreaux. Une carte jaunie a déjà des chaleurs qui montent aux gestes de quelques chansons de marins. J’ai mon sac à faire, trois tee-shirts, une casquette et des espaces drilles, le sable est déjà sur place, chaud comme un légionnaire. Pourquoi faudrait-il repeindre la barque si la couleur de l’eau reste identique au sel des chevaux ? Les plis de l’accordéon iront retendre les torsions du Barrio quand nous serons en vue de Valparaiso.
Levons l’encre pour un rêve debout.
Niala-Loisobleu – 22 Juin 2016
Niala-Loisobleu 
Ma main caresse ton rêve.
Et pour le caresser mieux
se transforme elle-même en rêve.
Mais alors ton rêve
se transforme en une main,
pour correspondre à cette caresse.
L’amour sera-t-il toujours
la croisée d’une main qui va
et d’une autre main qui vient ?
Ou sera t il simplement
la foulée de deux rêves qui se croisent ?
Roberto Juarroz
De ma main, j’agite ce rêve de voyage comme un mouchoir immaculé,
Bon voyage ❤️
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Roberto étant Grand Maître en matière de Verticalité, lui faire confiance est recommandé.
Merci Natacha.
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J’aisselle qui coule et me trempe au chaud d’un soleil en cabane, libre comme peux !
Merci Stéphanie !
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Ramassant ses empreintes, le sel rentre en cabane avant l’arrivée du grain.
Merci Anne.
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Bien en crique et par l’anse je vois glisser l’été de c’est lent. Faut dire que chez ces gens là Monsieur, on cause plus on met devant le fait accompli. T’es pas sorti de la fièvre virale que tu transpires canicule…
Merci Elisa.
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A remonter mes bretelles je découvre toujours un chemin souVertige de l’Oiseaus roche.
Merci Vertige de l’Oiseau.
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Merci beatricelise.
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L’autre main qui vient
un pied en plus…
Merci Le Jardin Secrêt De Marguerite.
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