Levons l’encre pour un rêve debout
En gorgée de terre
étrave au labour antarctique
larguée des hautes falaises calcaires
et taire de feux éruptifs
les doigts de caresses
pris de craie
soulèvent la vague d’antagoniques courants
au fond du navire
La table des cartes garde à manger sur son plateau, des airs de pique-nique entre ses carreaux. Une carte jaunie a déjà des chaleurs qui montent aux gestes de quelques chansons de marins. J’ai mon sac à faire, trois tee-shirts, une casquette et des espaces drilles, le sable est déjà sur place, chaud comme un légionnaire. Pourquoi faudrait-il repeindre la barque si la couleur de l’eau reste identique au sel des chevaux ? Les plis de l’accordéon iront retendre les torsions du Barrio quand nous serons en vue de Valparaiso.
Levons l’encre pour un rêve debout.
Niala-Loisobleu – 22 Juin 2016


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