L’ECHOTIER DU VERGER DU BORD DE MER
Calots roulant d’une case à l’autre
Cheveux blancs filant l’haleine
Ma crinière galope enfant
T’auras sur ta route le soleil que t’y naîtras
Soufflé nez pas jouet
Au piano des bretelles s’épaulent
Le rêve herbe air borde le chemin de faire
Quelques pieds d’oiseaux pattent la neige
Modelés printemps qui se la joue d’hiver
Des fumets de nos cheminées
Frottons nos doigts sur la glace dont nous sommes miroir
Une sente mène plus loin qu’un boulevard
Echine
Vertèbre
Hume et russe
Home eau plate
L’intestin de la nature gazouille
Sa tripe pousse et repousse
Né nu phare
Pieds des stalles
D’une fesse un soupir rejoint l’autre
A travers seins
Je me tais d’ô rayé
Pore débarque au marais tous les matins du monde
Sur la leçon de choses ton étreinte m’a fait sentir l’odeur de ton pistil
L’histoire remonte les chemins dans sa roulotte
On était partis d’un dessein rupestre
Quelques bisons, une arbalète, des chevaux sauvages demeurent l’empreinte de mes mains dessineuses qui t’ont laissée éternelle de nos cendres, sanguine et ocre de roux sillons de ton tronc de bois flotté
Sur l’échelle de corde on a grimpé en voyage lunaire un chant d’étoiles
Bassin de marelles, cabanes ostréicoles, dunes piquées d’oyats, ta moule a le charnu de l’huître autour de ces longs cils
Je l’entends tant qui perle
Echos, échos, échos
Voguant sur les vagues des draps bleus
Tels des oiseaux blancs
Niala-Loisobleu – 14/06/16


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