DO NOT DISTURB
Traits d’un frisson
marque-page
les plus hautes herbes penchent la tête
que subsiste-t-il de l’inspiration des abeilles ?
Là-bas après l’attente
qui pourrait dire avoir franchi l’embargo
à moins que tout ne soit que pure hypothèse
Aux ardoises les craies prises aux falaises
ne serviraient alors à rien d’autre que vivre à crédit ?
Je tremble à l’idée cruelle que les marelles pourraient n’être qu’usurières
prêteuses de coeur fléchés d’initiales juste bons à faire souffrir les arbres
Ne dérangez pas ma chambre
du rêve qui jamais n’y dort
il lui reste du bleu à manger toute seule
Quelques calcaires ondulant aux courbes des fûts
n’ont pas déshabillé les strates du goût des crûs
Dehors la rivière volage
Le chais tient l’effusion au frais prêt a embuer le coeur du vers à pieds
pour la tracée du nouveau chemin
Un bourgeon hiverne sous sa calotte
dans l’humus sphère australe
A la fourche le nid perle
Un peintre tout vêtu de bleu outremer
s’apprête à faire monter la mer
au-delà d’ailes
pinceau à l’encrier d’un autre continent prêt à s’écrire
en lettres vacantes
pour tirer les pieux émergents du ponton
avec l’archet du violon
Plus qu’un jour
la vie reste éternelle
Ô séant
Niala-Loisobleu – 05/06/16

Je ne peux me détacher de l’éternel retour au premier cri. Le jour s’est levé en prenant conscience que ce qui s’était déroulé durant la nuit était ce que bien plus tard on nommerait rêve. L’explication brute de l’amour.
Merci Sally, un retour de soleil ce matin, pencherait à me blottir au sein du rêve…
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Fouiller pour franchir la surface, j’aime.
Merci Elisa.
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« Je tremble à l’idée cruelle que les marelles pourraient n’être qu’usurières
prêteuses de coeur fléchés d’initiales juste bons à faire souffrir les arbres
Ne dérangez pas ma chambre
du rêve qui jamais n’y dort »
Magnifique!!!
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Dire à la craie qu’elle ne serait que bonne à rien me glace comme un fut z’un negre qui signe d’un faux-nom.
Merci Emilie.
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Merci beatricelise.
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