LA MEMOIRE DES MUSES 5
Dans toute cette blancheur bleutée, l’espace s’habite d’une absence nécessaire de mots d’explication. Etait-ce la fin de quelque chose ? Bien sûr que non, le tout début d’une longue haleine. Un cérémonial sans fumée racoleuses. Cet instant qui pose la petite mort à la bonne place.Si loin des bêtes à deux dos des zoos des maisons d’abattage. Epices surannées du triche au jeu des bordels de Marrakech sauce Bangkok.
EROS SUSPENDU
La nuit avait couvert la moitié de son parcours.
L’amas des cieux allait à cette seconde tenir en entier dans mon regard.
Je te vis, la première et la seule, divine femelle dans les sphères bouleversées.
Je déchirai ta robe d’infini, te ramenai nue sur mon sol.
L’humus mobile de la terre fut partout.
Nous volons, disent tes servantes, dans l’espace cruel, au chant de ma trompette rouge.
René Char
Au frisson du rideau de scène, il est loisible de voir que la peur a eu le courage de ne pas s’enfuir. Vivre sans elle ça n’est pas possible. Le reconnaître arme à la surmonter. A la vaincre en chevauchées. Les bonnes petites maisons blanches le savent mieux que personne, elles n’ont rien à cacher à l’homme en lui dévoilant l’Art de Construire dans l’usage de la Pierre et non dans l’asservissement de l’être humain. Il se trouve en elles le Mystère de la Grotte-Mère.
Muse mon Amour, mon Edifice tes hanches violes savent l’impact du raclement du cri animal que le vent a forgé au long d’une longue croisade à travers l’Univers. Au cours de laquelle les odeurs en s’accolant ont lentement fait apparaître la différente pulpe à chaque fruitier du verger. Femme-Fleur je ne te coupe jamais, le vase t’es préjudiciable, l’éclat incomparable que tu as en toi, sans la régénération sauvage ternit à en faner ce que tu possèdes au-dedans et non au-dehors.. Tes seins s’en sont fait le métronome.
Niala- Loisobleu – 2 Juin 2016

LA MEMOIRE DES MUSES 5
2016
NIALA
Acrylique s/toile 81×65
Adresse de mon site officiel: http://www.niala-galeries.com
2 Juin 2016


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